RH & emploi • L'alternance, un vivier apprécié

Aux yeux des employeurs en général, et du secteur agricole, coopératives et négoces en particulier, l'alternance permet d’accueillir des jeunes qui pourraient ensuite être embauchés. Dans un contexte de pénurie de candidats, elle est donc perçue comme l’une des solutions. Or, le Gouvernement français, dans le but de faire des économies, a supprimé l'aide de 6.000 euros pour le recrutement d'alternants en contrat de professionnalisation depuis le 1er mai dernier.

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Le décret n°2024-392 du 27 avril 2024 supprime la prime de 6.000 euros maximum pour toute embauche en contrat de professionnalisation à partir du 1er mai. Cette aide demeure en place pour les apprentis en formation initiale.

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L’information a fait prestement réagir les employeurs : le décret n°2024-392 du 27 avril 2024 supprime la prime de 6.000 euros maximum pour toute embauche en contrat de professionnalisation à partir du 1er mai. Cette aide demeure en place pour les apprentis en formation initiale.

Certes, il s’agit pour l’État de faire des économies face au déficit qui plombe les comptes publics, mais les employeurs, en cette période de tension sur de nombreux métiers, y voient un mauvais calcul. 

Rappelons que les contrats de professionalisation recensait 118.000 entrées en contrats en 2022, contre 829.600 contrats d’apprentissage la même année.

Près d’un million d’alternants en 2023 

L’utilité de l’alternance ne fait pas de doute pour de nombreux employeurs. En 2023, près d’un million de personnes l’ont pratiquée. C’est vrai dans tous les secteurs, et notamment celui des activités agricoles, dont les coopératives et les négoces.

Au point qu’Eureden, par…

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