Florent Estebenet, président de la coopérative Vivadour, veut assurer un meilleur revenu aux adhérents, notamment en engrangeant de la valeur à travers la première transformation des produits.
© Vivadour
Il plaide la « non-préméditation ». Élu président de Vivadour en décembre dernier, Florent Estebenet n’avait pas de plan de carrière ni l’idée de prendre un jour la tête du conseil d’administration de la coopérative du Gers, qui compte 4.800 agriculteurs membres et 775 salariés, affiche un chiffre d’affaires de près de 600 millions d’euros et est le premier employeur du département.
Il a, en 2014, commencé par remplacer son père, lui aussi coopérateur, sur la ferme familiale de Bellegarde, en polyculture élevage. Puis, en 2023, lorsque sa mère a pris sa retraite, c’est son frère qui l’a rejoint.
Un besoin d'échanges
L’envie de s’impliquer dans la vie de la coopérative ne lui est venue que petit à petit.
« Après trois ans sur l’exploitation à travailler très dur, l’idée de sortir un peu et d’échanger dans le cadre de la coopérative m’a séduit », raconte-t-il. Une respiration bienvenue qui l’a amené à se former comme auditeur, puis comme administrateur (avec Seneque, une formation organisée par Services Coop de France et l’Essec Business School).
Deux postes qu’il a d’abord occupés au sein de la
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