L’interview s’interrompt presque brutalement. Le marché à terme va ouvrir. Raphaël Jeudy doit surveiller les positions de l’entreprise familiale, spécialisée dans le négoce agricole depuis 1923, afin d’assurer la couverture des céréales achetées, puisque les établissements Jeudy accompagnent les producteurs du semis à la récolte.
Dès 7 heures au travail
« J’arrive à 7h15 tous les matins et je m’isole dans le bureau de mon grand-père, qui a aussi été celui de mon père, Gilles Jeudy », raconte-t-il.
Jusqu’à midi, le jeune dirigeant de 33 ans vérifie les positions prises sur les marchés, se penche sur les évolutions de cours, gère ses mails et regarde même la télévision, pour s’informer sur Euronews des soubresauts du monde, dont ceux qui pourraient avoir des conséquences sur les cours des denrées agricoles.
Une période solitaire et studieuse qui se termine après le déjeuner - pause pendant laquelle le directeur général fait de la course à pied. Puis il rejoint les équipes dans l’open space.
En prise directe avec le terrain
« Je n’ai jamais de journées types, mais je m’attarde souvent sur les tonnages qui
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