Monsanto veut « renforcer sa présence sur le marché français ». Ce groupe est présent en France avec ses marques de semences de grandes cultures (Dekalb, 61% de l’activité de Monsanto en France), potagères (De Ruiter et Seminis, 9%) et son activité de protection de semences (RoundUp et Latitude, 30%).
Il faut dire que la France est le premier pays de la zone EMEA de Monsanto, qui ne veut toutefois pas communiquer sur le chiffre d’affaires France. Seuls chiffres disponibles : le chiffre d’affaires EMEA, qui atteint 2,2 milliards de dollars, en hausse de 7%, qui représente 13,5% du chiffre d’affaires mondial du groupe, à 15,8 mds$ (+6%).
Depuis deux ans, Monsanto a investi 141 millions d’euros dans ses infrastructures de production et de recherche : « Ces investissements ont permis de doubler la production de semences et d’en améliorer la qualité, le tout dans un esprit de durabilité », a résumé Didier Charrier, directeur de l’activité protection des cultures, Monsanto France. Ainsi, l’usine de Trèbes a bénéficié de 75 M€, celle de Peyrehorade de 62 M€, et la recherche potagère de St Andiol a reçu 4 M€.
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