Borealis, premier fabriquant français d’engrais azotés, a enregistré un bénéfice net de 143 millions d’euros pour le deuxième trimestre 2014, contre 83 millions d’euros lors du même trimestre en 2013, indique un communiqué du 14 août. Selon le groupe, cette hausse résulte « des fortes marges réalisées par le secteur polyoléfines, tandis que le secteur fertilisants a été affecté par le Grand-Arrêt de Grand-Quevilly.»
En juin, Borealis annonçait son désengagement de l’usine du Havre où elle détenait en partage la production d’urée et le stockage connexe d’ammoniac à Gonfreville l'Orcher. Suite à cela, l’usine et l’entrepôt de stockage connexe appartiendront totalement à Yara France, qui détient déjà les parts restantes et exploite ces installations.
« La hausse des résultats lors du deuxième semestre et des six premiers mois de l’année résulte des meilleures marges réalisées par le secteur polyoléfines ainsi que de nos efforts constants pour améliorer l’efficacité et l’exploitabilité des ateliers, ainsi que l’Excellence commerciale » explique Mark Garrett, Borealis Chief Executive. « Bien qu’il nous reste beaucoup à faire, Borouge 3 (la joint venture de Borealis à Abu Dhabi) est en bonne voie pour atteindre sa pleine exploitation d’ici la fin de l’année, dont la première étape a été le démarrage réussi du craqueur en juin ».
