
Alors que la mondialisation et la concentration de la filière phytopharmaceutique s’accélèrent (Bayer vient de racheter Monsanto, Syngenta est repris par ChemChina, projet de fusion entre Dow et Dupont), Belchim Crop Protection entend rester au moins pour les 20 prochaines années une entreprise majoritairement familiale, créée il y a 30 ans par Dirk Putteman. L’homme, âgé de 59 ans, mise sur l’innovation, les partenariats et le développement des produits biosourcés pour poursuivre sa croissance internationale.
Comment voyez-vous l’avenir de Belchim Crop Protection dans cet univers phytopharmaceutique en pleine concentration ?
Dirk Putteman : Je considère ces mouvements comme une opportunité. Pour exister en Europe sur le marché phytopharmaceutique, il faut dépasser un seuil de chiffre d’affaires de 500 voire 600 millions d’euros. Belchim, avec ses 450 millions d’euros de chiffre d’affaires, n’en est pas très loin. Pour continuer à grandir, nous misons sur deux leviers. Le premier : l’innovation, que ce soit en matière de produits chimiques ou de biocontrôle. À ce jour, on estime qu’il y a 35 nouvelles molécules en développement au
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?