« La culture du sorgho se développera si on crée la demande »

L’équipe de Lidea au congrès du sorgho : Julien Chedeville, responsable export de la zone Afrique, Mélanie Deblaize, responsable de la business line maïs et sorgho, et Frédéric Guedj, responsable développement sorgho. Photo : A. Bressolier/Pixel6TM

Plante aux nombreux avantages et débouchés, le sorgho reste cependant assez mal connu, notamment des transformateurs. À l’occasion du congrès international qui se tient actuellement à Montpellier, le semencier Lidea milite en faveur d'une meilleure communication, mais aussi d'une mise en place d’un cours officiel dédié à cette espèce.

Après une année 2022 marquée par la sécheresse, le sorgho grain et fourrager semble intéresser de plus en plus de producteurs. La plante est reconnue pour sa plus grande résistance à la sécheresse et pour ses moindres besoins en eau par rapport au maïs (- 50 % pour un sorgho grain, - 30 % pour un sorgho fourrager). C’est également une culture de diversification intéressante et compétitive en raison de son faible coût de production, puisqu’elle nécessite peu d’intrants.

Pour la campagne à venir, Frédéric Guedj, responsable développement sorgho chez Lidea, mise sur une hausse des emblavements :

Exergue n°429091

En France, nous étions au cours des dernières années sur une tendance baissière. En 2021, les surfaces ont été plus importantes en céréales d’hiver et le cours du maïs était assez hau

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés