C’est le rappel que fait l’Association française pour les adjuvants qui réagit à ces allégations adjuvantes utilisées dans certaines communications de produits fertilisants et biostimulants.
Elle tient à rappeler que « les sociétés concernées doivent se conformer à la réglementation ». En effet, les sociétés doivent déposer un dossier de demande d’autorisation pour le produit concerné en tant qu’adjuvant auprès de l’Anses dans la catégorie adéquate.
« De telles allégations ne peuvent être utilisées »
L’AFA rappelle les définitions et de fait martèle que « de telles allégations ne peuvent être utilisées au regard de la réglementation par ces catégories de produits sans autorisation délivrée par l’Anses ».
- Un fertilisant au sens du règlement 2019/1009 est une substance, un mélange, un micro-organisme ou toute autre matière appliqué ou destiné à être appliqué sur des végétaux ou leur rhizosphère ou sur des champignons ou leur mycosphère, ou destiné à constituer la rhizosphère ou la mycosphère, seul ou mélangé avec une autre matière, dans le but d’apporter aux végétaux ou aux champignons des éléments nutritifs ou d’améliorer leur efficacité nutritionnelle.
- Un biostimulant des végétaux est un produit qui stimule les processus de nutrition des végétaux indépendamment des éléments nutritifs qu’il contient, dans le seul but d’améliorer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes des végétaux ou de leur rhizosphère : l’efficacité d’utilisation des éléments nutritifs ; la tolérance au stress abiotique ; les caractéristiques qualitatives et la disponibilité des éléments nutritifs confinés dans le sol ou la rhizosphère.