Yara produit de l'hydrogène vert et bleu pour des engrais décarbonés

Nicolas Broutin, président de Yara France : « En 2030, nous aurons décarboné la moitié du site du Havre : 35 % avec du CCS et 15 % avec de la technologie d’hydrolyse. » Photo : Yara

Yara a l’ambition d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. Pour limiter ses émissions de CO2 lors de la production d’engrais, l’entreprise mise sur deux voies : la production d’hydrogène bleu avec captation du COet la production d’hydrogène vert issu d’énergie renouvelable. Aujourd’hui, ces deux nouveaux process sont plus chers à produire. Yara espère avoir le même prix de revient d’ici 2035.

L’essentiel de l’ammoniac est fabriqué à partir d’énergie fossile. « Pour capter l’azote de l’air, nous avons besoin d’hydrogène, détaille Nicolas Broutin, président de Yara France. Pour fabriquer des engrais, il faut de l’ammoniac. Le moyen le plus efficace industriellement pour capter l’azote est de l’associer avec de l’hydrogène. Aujourd’hui, l’hydrogène est pris dans le gaz naturel. La source d’hydrogène la plus commode, la moins chère, avec des procédés maîtrisés depuis de nombreuses années, est dans le gaz naturel, le méthane. »

Il contient beaucoup d’hydrogène mais aussi du carbone. Quand la molécule de méthane est cassée pour prendre l’hydrogène, du carbone est relâché. Avec ce pr

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