Ce n’est pas à proprement parler une innovation, tant la littérature est fournie sur le sujet du management participatif. Pourtant, lorsqu’il s’agit d’une coopérative viticole, les exemples ne sont pas légion, et celle d’Estandon fait office d’exemple en la matière. Philippe Brel, son directeur, a commencé à modifier l’organisation en 2014, très progressivement : « J’ai ressenti un décalage entre ma vision de l’entreprise et un management traditionnel que je ne trouvais pas optimal. Nous avions passé beaucoup d’énergie en 20 ans à fiabiliser les opérations, mais tout cela manquait d’agilité. »
Partant de convictions personnelles et du « mouvement des entreprises libérées », Philippe Brel sème de petites graines auprès de ses collaborateurs en posant des questions, ici ou là, sur le sens du travail, sur les envies et les peurs, sur les réformes à envisager. Il ne s’est pas seulement adressé aux managers, mais à tous ceux que la démarche intéressait, pour fédérer jusqu’à arriver à une « masse critique » nécessaire pour basculer dans la nouvelle organisation.
Il a même proposé des lectures en libre-service, mais surto
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