Agriculteur et député, Nicolas Turquois fait le point sur les enjeux agricoles

Agriculture familiale, filières, réduction des produits phytosanitaires, NBT, HVE, réserves de substitution, stockage carbone… Nicolas Turquois, député Modem de la 4e circonscription de la Vienne et agriculteur, apporte son éclairage sur les enjeux que traverse l’agriculture française.

Nicolas Turquois est agriculteur à Moncontour dans le nord-Vienne, et député depuis 2017.

Nicolas Turquois est agriculteur à Moncontour dans le nord-Vienne, et député depuis 2017.

© O.Lévêque/Pixel6TM

>>> Ingénieur agronome de formation, vous êtes agriculteur à Moncontour dans le nord-Vienne, et député depuis 2017. Pouvez-vous présenter votre exploitation, votre capacité à concilier vos deux fonctions, et les enjeux principaux de votre exploitation ?

Nicolas Turquois : Après mes études d’agro à Paris-Grignon, j’ai travaillé de 1995 à 2000 au poste de conseiller à la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres. J’y animais, entre autres, un groupe technique du côté de Sainte-Soline. Puis, j’ai rejoint l’exploitation familiale en tant que salarié pendant deux ans.

Je me suis installé en 2002, à 30 ans. Sur 190 ha, je produis une quinzaine de cultures en multiplication de semences, dont des potagères avec 4 500 m² de serres, en collaboration avec la coopérative Terrena.

J’emploie 3 salariés et jusqu’à 40 saisonniers l’été. Si les travaux des champs sont délégués depuis 2017 à mes collaborateurs, je continue d’assurer…

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