
Concernant la plus célèbre des céréales, il est encore tôt pour obtenir une tendance suffisamment précise, selon Axéréal. La semaine dernière, la collecte de blé tendre, comme celle de blé dur, venait à peine de démarrer. Mais parmi les échantillons prélevés, la qualité serait au rendez-vous.
© X. BEGUET- Panorama/Adobe Stock« Pour l’heure, la moisson se déroule avec énergie, mais hélas, plutôt par à-coups », explique Antoine Part, responsable communication externe chez Axéréal. En cause, la météo très instable, qui oblige à interrompre les opérations régulièrement.
Autre tendance repérée cette été : des lots très hétérogènes pour la plupart des grandes cultures.
Incertitudes sur le blé
Concernant la plus célèbre des céréales, il est encore tôt pour obtenir une tendance suffisamment précise. La semaine dernière, la collecte de blé tendre, comme celle de blé dur, venait à peine de démarrer. Mais parmi les échantillons prélevés, la qualité serait au rendez-vous.
« Du côté du blé tendre, nous ne notons pas à ce stade de sujets frappés par des taux de mycotoxine significatifs », précise Antoine Part. De même, l’indice de chute de Hagberg reste satisfaisant ; alors même que les conditions très humides de ces derniers mois avaient mis tout le monde en alerte sur ce point.
Enfin, Axéréal estime que les poids spécifiques devraient se situer dans les normes.
Situation très variable en orge
Le travail touche à sa fin concernant les orges d’hiver, quasi intégralement collectées après la mi-juillet. Là encore, le groupe coopératif agricole constate une situation très variable selon les exploitations. « L’écart de rendement entre les parcelles est très important, poursuit le responsable communication. Avec une variation pouvant aller du simple au double, de 4 jusqu’à 8 tonnes par hectare. »
Côté protéines, Axéréal met en avant des taux plutôt élevés, tout en restant dans les normes demandées par le marché de la brasserie.
Colza : un écart de rendement important
La moisson se poursuit pour l’oléagineux. Autour de 60 % des volumes avaient déjà été récoltés à la mi-juillet. Et le colza ne fait pas exception à la règle : la coopérative relève un écart de rendement conséquent entre les différentes parcelles, pouvant varier de 2 à 3,5 tonnes par hectare.
En outre, « certains lots nécessitent d’être séchés, et Axéréal est déjà à pied d’œuvre pour assurer une conversation optimale », conclut Antoine Part.