L'État prendra-t-il sa part annoncée pour relancer le blé dur français ?

Assorted varieties of pasta background. Mix macaroni

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La production de blé dur est en crise en France, deuxième producteur européen. Pourtant, la demande ne cesse de croître avec l’augmentation de la consommation de pâtes de 8 % depuis 2019.

La filière a mis au point, il y a deux ans, le plan de souveraineté blé dur. L’État, sollicité par les professionnels du secteur, promet de financer 11 des 43 M€ nécessaires au projet.

Dans ce plan figurent :

  • la mise en place de meilleurs systèmes d'assurances, en cas d'aléas climatiques par exemple ;
  • le renforcement des investissements en recherche et développement pour permettre la sélection de nouvelles variétés plus robustes ;
  • la multiplication des contrats entre les différents acteurs de la filière, depuis les producteurs jusqu'aux industriels, pour donner à chacun des perspectives stables sur les quantités produites.

À l’heure actuelle, aucun financement n'a été débloqué. Quid de ce plan à l’issue des législatives ? Frédéric Gond, président du comité de pilotage blé dur, joue la carte de la confiance : « Toutes les tendances politiques ont la capacité de comprendre qu’il s’agit d’un enjeu de souveraineté alimentaire. »

Source : RFI du 28 juin