Mauvaises moissons de blé : quelles conséquences

Thierry Pouch, chef du service études et prospectives à l'Assemblée permanente des Chambres d'agriculture, a expliqué à Radio France ce 8 août que les aléas climatiques, à l’origine des mauvaises récoltes de 2024, interrogent la place de l’État et de l’intervention publique dans ce domaine.

L’économiste rappelle qu’en 2016, les céréaliers avaient bénéficié d’un dispositif d’aide publique pour les aider à résoudre leurs problèmes de trésorerie. Aujourd’hui, néanmoins, avec des baisses de trésorerie entre 30.000 et 50.000 €, Thierry Pouch souligne la nécessité de mettre en place de nouvelles aides afin de soutenir le secteur.

De plus, l'économiste pose la question de la capacité du secteur à répondre aux besoins alimentaires mondiaux : « Le récent rapport de l'ONU montre bien que la faim continue à progresser et qu'on ne va pas pouvoir atteindre les objectifs du développement durable. »

Source : Radio France du 8 août