
Les exploitants céréaliers ont enfin pu démarrer les moissons. Elles sont retardées en raison des intempéries de ces derniers mois qui, cumulées au mauvais temps, pèsent sur la qualité des récoltes.
Sébastien Millet, agriculteur de la Saintonge, témoigne : « Il y a des zones où on n’a pas pu semer correctement ou aux dates prévues. Et quand on avait réussi à semer, avec les grosses intempéries qu’on a eues, ça a fait noyer le peu de récoltes qu’il y avait. » Il indique avoir été contraint de diversifier ses semis pour s’adapter aux conditions climatiques : « Il y avait trop d’eau, c’était inondé. Au moment où on a semé l’orge du printemps, on ne pouvait pas aller travailler la terre. Du coup, on a fait du maïs. »
Au total, cela représente un manque à gagner de 30 % de son chiffre d’affaires.
Même son de cloche chez Frédéric Harvat, responsable du silo Océalia de Saintes Saint-Vivien : « La collecte a commencé un peu plus tard que d’habitude avec des céréales altérées. » Les moissons risquent de perdurer au-delà du mois de juillet.
Source : France Info du 11 juillet