D’après Delphine Létendart, directrice du marché agricole chez Groupama, « un assuré sur deux nous a fait une déclaration de sécheresse ou de canicule ». En effet, 14 000 titulaires d’une assurance agricole chez Groupama ont sollicité un remboursement des dégâts causés par la sécheresse, et cela monte à 20 000 avec les effets de la canicule, sur environ 42 000 assurés. Rhône-Alpes, le nord et l’est de la France sont les plus touchées mais avec des pertes non homogènes liées aux orages localisés. Les pertes avoisinent les 60 millions d’euros à la mi-août, indique l’assureur qui n’aura de chiffres définitifs qu’à l’issue des récoltes de maïs, à la fin d’octobre.
La viticulture a subi des pertes liées à la canicule « comme on en voit rarement pour une culture habituée à la sécheresse », précise Delphine Létendart, d'autant qu'elle avait déjà été concernée par la grêle au printemps. Seules 30% des surfaces agricoles françaises sont assurées, surtout les céréales et la viticulture, dont 56% par Groupama, précise l’assureur à l’AFP.