
La Commission européenne devait rendre pour fin 2016 un rapport sur l’étiquetage nutritionnel des boissons alcoolisées, avant d’en repousser l’échéance. Pour la Cnaoc, la mention des calories et ingrédients ne se justifie pas sur les bouteilles, pour des raisons de coût, de lisibilité de l’étiquette, de fiabilité des données et de concurrence commerciale.
Est-ce la fin d’un privilège ? En 2015, le Parlement européen avait appelé l’exécutif européen à proposer une législation au plus tard fin 2016 visant à imposer l’affichage nutritionnel (calories et ingrédients) des boissons alcoolisées.
« Les consommateurs ont le droit de savoir qu’un verre de vin a le même nombre de calories qu’une tranche de gâteau, et que boire pendant une grossesse peut nuire à l’enfant », indiquait alors l’eurodéputée travailliste britannique, Glenis Willmott, qui avait porté le texte au parlement.
« La Commission européenne a finalement repoussé la publication de son rapport, qui ne sera pas rendu public avant début 2017, détaille Pascal Bobillier-Monnot, directeur de la Cnaoc, rappelant au passage que ce débat remonte à plus de 20 ans. D’ici là
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