Pour Michel Baldassini, représentant du CNIV, il est grand temps de passer à la vitesse supérieure dans la lutte contre les maladies de dépérissement. Et c’est en bonne voie : la profession a donné son aval pour soutenir les recherches lors d’un premier colloque de restitution le 22 juillet dernier.
Depuis l’interdiction du traitement à l’arsénite de sodium en 2001, il n’existe toujours pas d’alternative concrète de traitement contre les maladies de dépérissement. Que s’est-il passé pendant ses quinze années ? Pourquoi une telle lenteur ?
Michel Baldassini : Après trois années sans traitement, puis la canicule de 2003, les maladies de dépérissement, et notamment l’esca, sont apparues de façon foudroyante dans notre vignoble de Bourgogne. Mais toutes les régions viticoles n’ont pas été impactées de la même manière, donc la mobilisation ne s’est pas faite tout de suite au niveau national. Parallèlement, les travaux de recherche sont vite apparus complexes car beaucoup de champignons entrent en jeu. Beaucoup de moyens investis, malheureusement sans résultats. Nous n’avons pas suffisamment privilégié la sélection du matériel végé
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