Regards croisés sur le rosé de Provence avec les deux nouveaux décideurs du Syndicat des côtes-de-provence : Éric Pastorino, président depuis juillet, et Nicolas Garcia, directeur depuis septembre. L’occasion aussi d’en savoir un peu plus sur les projets qu’ils souhaitent mener pour l’appellation.
Une bouteille sur trois consommées en France contient du rosé et, à l’export, la demande ne cesse de progresser. Cette conjoncture contribue à la montée en gamme du rosé de Provence : faut-il s’en réjouir ou être vigilant ?
N.G : Cette montée en gamme est tout à fait légitime. Ce n’est que le résultat du travail engagé par l’appellation depuis plus de quinze ans, sur les méthodes de vinification, l’expertise des différents terroirs, le choix des cépages, etc. Nous revendiquions notre terroir et notre savoir-faire bien avant cette montée en gamme, on ne peut donc que se réjouir de cette réussite.
E.P. : La valorisation par le prix est une volonté politique. Au syndicat, notre stratégie s’oriente vers une reconnaissance de la qualité de nos produits. En conséquence, le discount ne rentre pas vraiment dans nos objectifs. Toutefois, notre vo
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