Pour le grenache blanc, il est important d’avoir un climat méditerranéen. Ainsi en France, on le trouve dans la vallée du Rhône, le Languedoc et le Roussillon, et, dans une moindre mesure, en Provence.
D’un point de vue pratique
Le grenache blanc a besoin d’un sol drainant et de chaleur, tout comme le grenache noir, pour arriver à maturité.
Sa pellicule assez fine demande une aération des souches afin d’éviter ou de limiter l’apparition de pourriture.
Planté en altitude, il s’exprimera avec beaucoup d’élégance et donnera un peu plus d’acidité. Sensible à la coulure, il peut sur certains millésimes se montrer capricieux. Généralement assemblé à la roussane, la marsanne, le bourboulenc ou encore le maccabeu, le grenache blanc apporte gras et volume en bouche. Considéré comme un cépage de vigneron, il demande du soin tant en viticulture qu’en vinification.
Le grenache blanc peut être considéré comme un cépage d’avenir ; certains vignerons qui l’utilisent n’ont pas encore constaté un impact du réchauffement climatique. En effet, vendangé plus tôt pour favoriser la maturité aromatique, le grenache blanc donne par conséquent des degrés alcooliques moindres.
Comment s’en procurer ?
Il existe deux clones au catalogue : les numéros 141 et 143. Pensez à commander vos plants de grenache blanc un an à l’avance. Le prix du plant est équivalent au prix généralement pratiqué sur les autres cépages blancs. Le grenache blanc a plutôt un bon taux de reprise au niveau du greffage.
Et pour finir, quelques chiffres
Au niveau mondial, en 2010, 7370 hectares de grenache blanc sont recensés, ce qui représente 0,16 % de la surface de production globale des cépages de cuve.
Le grenache blanc est principalement planté en Espagne, avec 33 % de la production mondiale en Terra Alta, et aussi en France, au Brésil, en république de Macédoine, en Californie.
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