
Le 24 mars, le Gouvernement a détaillé le mécanisme des prêts garantis par l'État pour toutes les entreprises, y compris pour les exploitations viticoles, qui doit permettre de soutenir l’économie par un apport de trésorerie. En ces temps de crise, la filière viticole fait face à de nombreux défis : manque de disponibilité de main-d’œuvre et manque de trésorerie pour payer les salariés et les fournisseurs.
Les ordonnances annoncées vont préciser de quelle manière l’assouplissement des règles sociales va pouvoir aider les exploitations à gérer le manque de main-d’œuvre. D’ici là, l’ensemble des acteurs économiques doit effectuer le plus rapidement possible le paiement des transactions déjà réalisées, indique la Confédération nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie de vin à appellations d'origine contrôlées (Cnaoc). Il est impératif que les acteurs de l’amont et de l’aval de la filière viticole honorent leurs factures en cours :
Café, restaurants, cavistes, négociants doivent aller chercher de la trésorerie auprès des banques, les vignerons doivent faire la même chose. L’État aide les entreprises et les entreprises doivent s’aider en honorant leurs factures.
Pour le président de la Cnaoc, Bernard Farges :
Le mécanisme de prêts garantis par l’État doit impérativement être sollicité par toutes les entreprises pour honorer les factures. Chaque acteur doit désormais se rapprocher de sa banque. Il est urgent de faire circuler l’argent pour éviter des défaillances d’entreprises. Il y a déjà assez de difficultés avec la raréfaction des points de vente ou les problèmes de logistique et de main-d’œuvre.