Les journées portes-ouvertes que nous avons faites sur le domaine ont été un succès. Jusqu’à 600 visiteurs par jour sont venus à notre rencontre. Il faut dire que Bruxelles n’est pas loin et qu’il n’y a pas beaucoup de domaines viticoles dans les alentours. A cette occasion, on nous a demandé à plusieurs reprises si nous étions en bio.
Comme en France, il y a une pression sociétale pour réduire les traitements, mais en Belgique elle est plus vive auprès des céréaliers que des viticulteurs. Nous leur avons expliqué que nous n’utilisions pas d’herbicides et très peu de fongicides grâce aux cépages interspécifiques ; deux traitements par an en général. Je pense par ailleurs qu’il est possible de faire une agriculture respectueuse de l’environnement sans être en bio.
L’ouverture prochaine d’un magasin de vente sur le domaine, nous donnera encore l’opportunité d’expliquer notre démarche. Nos vins et des produits des fermes voisines y seront proposés.
La chaleur est bien présente
Du côté des vignes, les véraisons sont en cours ou terminées. Si les chaleurs actuelles se poursuivent – jusqu'à 38 °C la semaine dernière ! - les vendanges vont être précoces. On se presse donc pour finir les assemblages et les mise en bouteilles pour libérer les cuves. On est au frais ce qui n’est pas le cas lorsque l’on doit rabattre les sarments de solaris et rondo dans le palissage.
Ce sont deux cépages très vigoureux, avec un port non érigé, qui demandent beaucoup de travail et qui font beaucoup de bois, deux à trois fois plus que le pinot noir pour donner un élément de comparaison.
Si nous replantons des cépages interspécifiques dans les années à venir ce ne sera pas ceux-là ! Hélios blanc et cabaret noir ont notre préférence.
