
Certains produits phytosanitaires pourraient contenir des perturbateurs endocriniens avérés ou présumés. La définition officielle retenue pour ces molécules aura un impact sur les autorisations de mise sur le marché. En France et en Europe, plusieurs courants de pensée s’opposent.
La Commission européenne traîne des pieds à donner une définition officielle aux perturbateurs endocriniens. Celle-ci aurait dû être décidée il y a trois ans. Toujours repoussée, la Commission devait finalement arrêter sa définition fin 2016. Pourtant, malgré le calendrier, aucun vote n’a eu lieu. Ce genre de retard cumulé n’est pas rare dans l’administration européenne mais celui-ci commence à agacer de nombreux ONG et scientifiques car, sans définition, impossible de mettre en place une réglementation communautaire pour encadrer ces substances susceptibles d’agir négativement sur le système hormonal humain.
Une seule exposition suffit
Les perturbateurs endocriniens sont des molécules présentes dans notre quotidien. Avec ce type de substances, ce n’est pas la dose qui fait le poison, mais la période d’exposition. Des symptômes sont potentiellement déclenchés su
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?