
Les nouvelles attentes des consommateurs ne relèvent pas d’un processus rationnel mais instinctif, centré sur les préoccupations à l’égard de sa santé, estime Arnaud Immélé, œnologue bien connu du vignoble alsacien. Conséquence, il faut revoir sa vision des vins à la fois dans leur élaboration et dans la communication.
A l'occasion de la foire aux vins d’Alsace, l'oenologue Arnaud Immélé, bien connu de la filière des vins d’Alsace, avait préparé une conférence destinée à faire réfléchir les acteurs du vignoble sur l’alimentarité des vins d’Alsace qu’ils élaborent. C’est-à-dire le bien-être, l’intérêt pour la santé des vins d’Alsace, leur digestibilité, leur buvabilité…
Dans la ligne de mire d’Arnaud Immélé, un type d’élaboration ancien ou dépassé conduisant à des vins peu digestes. Il a par exemple cité le cas des vendanges tardives, des vins très riches en sucre, mais surtout chargés en sulfites et en alcool, un combo difficile pour la digestion : « On peut faire des vins facilement attractifs pour le cerveau cartésien, mais on peut aussi faire des vins difficiles à digérer pour le cerveau instinctif. Avec les
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