
La grande distribution classique reste le canal de distribution du vin leader en France. Néanmoins, le modèle hégémonique montre des faiblesses. Olivier Dauvers explique comment la GD entend garder le cap.
En 2014, le chiffre d’affaires global des hyper et supermarchés français a diminué de 0,2 %. En parallèle, la taille des magasins a augmenté de 1,3 %. La source de ces données : vous, lors du dernier congrès des Vignerons indépendants de France. Pourquoi avoir pointé du doigt ces indicateurs ?
Olivier Dauvers : Pour comprendre dans quelle situation se trouvent actuellement les enseignes de la distribution.
L’offre commerciale en mètre carré augmente plus vite que le niveau d’achat. Conséquence : le niveau de rentabilité des magasins diminue. Pour garder le cap, il faut convaincre les clients de venir chez soi plutôt que chez le voisin. La concurrence entre les enseignes est à son paroxysme. Cela se traduit par une guerre des prix. Pour le faire savoir, chacun y va de sa publicité comparative.
Deuxième phénomène auquel est confrontée la GD : l’éclatement des formes de vente. Le drive est l’exemple le plus marquant. En 2015, on estime qu’il
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