
En Anjou et Muscadet, est parue fin 2013 la nouvelle édition du « Référentiel économique du vigneron », sous l’égide des chambres d‘agriculture départementales. Un outil qui permet de se situer par rapport à des coûts de production maximum pour des vins d’appellation.
En période de crise, dans un contexte tendu, le chef d’exploitation doit souvent gérer « au fil de l’eau » : par exemple prolonger la durée de vie des matériels au-delà de la durée normale d’amortissement, solliciter l’aide des parents, avoir des horaires de travail « élastiques », comptabiliser plus ou moins rigoureusement les achats d’intrants, lorsque ces derniers interviennent en toute fin de campagne pour faire face à un « accident » climatique… Or, il n’est pas toujours évident d’identifier et de réintégrer ces coûts cachés ou diffus dans le bilan comptable. « Ne pas en tenir compte, c’est se tromper sur le coût réel d’exploitation, simplement parce que l’on veut s’adapter et gérer à l’économie. Au final, sans y prendre garde, on se retrouve dans le rouge », constate Alain Treton, responsable du pôle viticulture à la chambre d’agri
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