Le référentiel du vigneron fait peau neuve

Le document mentionne pour chaque poste (taille, palissage, rognage, vendanges, pressurage…) une dépense maximale et un temps de travail qui fournissent des repères, notamment pour les jeunes viticulteurs qui s’installent « hors cadre ».  Photo : F. Pierrel/Pixel Image

En Anjou et Muscadet, est parue fin 2013 la nouvelle édition du « Référentiel économique du vigneron », sous l’égide des chambres d‘agriculture départementales. Un outil qui permet de se situer par rapport à des coûts de production maximum pour des vins d’appellation.

En période de crise, dans un contexte tendu, le chef d’exploitation doit souvent gérer « au fil de l’eau » : par exemple prolonger la durée de vie des matériels au-delà de la durée normale d’amortissement, solliciter l’aide des parents, avoir des horaires de travail « élastiques », comptabiliser plus ou moins rigoureusement les achats d’intrants, lorsque ces derniers interviennent en toute fin de campagne pour faire face à un « accident » climatique… Or, il n’est pas toujours évident d’identifier et de réintégrer ces coûts cachés ou diffus dans le bilan comptable. « Ne pas en tenir compte, c’est se tromper sur le coût réel d’exploitation, simplement parce que l’on veut s’adapter et gérer à l’économie. Au final, sans y prendre garde, on se retrouve dans le rouge », constate Alain Treton, responsable du pôle viticulture à la chambre d’agri

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