Depuis cinq ans président des Vignerons indépendants de France, Thomas Montagne revient sur les moments forts de son mandat et sur les sujets d’actualité sur lesquels le syndicat veut faire porter sa voix.Fin avril, Jean-Marie Fabre a pris votre relève à la tête des Vignerons indépendants de France. Quel est votre bilan ?Thomas Montagne : Je m’étais fixé comme principal objectif de donner une place juste et méritée aux Vignerons indépendants de France sur les scènes politiques française et européenne. Notre voix n’était pas entendue à sa juste valeur. Aujourd’hui, il me semble que le contrat est rempli. Preuve en est : sur les événements que nous organisons, les personnalités politiques viennent désormais à notre rencontre. Au-delà de cet aspect représentatif, ce réseau politique nous aide à défendre le métier de vigneron. Dans la loi de finances 2019 par exemple, des parlementaires de tous bords politiques ont porté notre proposition d’épargne de précaution en nature. La DEP en nature est complémentaire au dispositif de volume complémentaire individuel dit « VCI ». Il va permettre aux vignerons qui ne dépassent pas le rendement de leur appellation de néanmoins constituer…
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