Le dépôt des précandidatures afin de bénéficier du plan d'arrachage sanitaire s'est clos le 17 juillet en Gironde. 1 000 dossiers ont été déposés, ce qui représente près de 9 300 hectares.
Le plan d'arrachage sanitaire a quasiment fait le plein. 1 000 dossiers ont été déposés entre le 5 juin et le 17 juillet, ce qui représente près de 9 300 hectares. Piloté par l'État, le conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB) et la Région Nouvelle-Aquitaine, le dispositif vise à arracher 9 500 hectares en apportant une aide de 6 000 € par hectare.
Premiers arrachages cet automne
Parmi ces précandidatures, 300 viticulteurs souhaitent cesser leur activité, viticole comme agricole. Les autres ont donc choisi de s'inscrire dans une démarche de diversification agricole qui sera soutenue par la Région Nouvelle-Aquitaine à hauteur de 10 millions d'euros. Le plan d'arrachage en lui-même est financé par l'État (38 millions d'euros) et par le CIVB (19 millions d'euros).
Le dépôt définitif des demandes aura lieu entre la mi-septembre et la mi-octobre afin de permettre, durant l'été, des échanges de parcelles en fonction du potentiel viticole. L'arrachage aura ensuite lieu à partir de l'automne, après les vendanges.
En visite en Gironde, ce mardi 19 juillet, afin de rencontrer des viticulteurs sinistrés par l'épidémie de mildiou, le ministre de l'Agriculture a par ailleurs indiqué qu'un travail était en cours afin de gérer les vignes laissées à l'abandon. Le quotidien régional Sud Ouest rapporte que Marc Fesneau a évoqué la piste de la dissuasion par des amendes.