
Christine Durroux, senior partner chez Kea & Partners, est coauteure d’une étude stratégique sur l’avenir de la filière vin, qui rend compte des transformations et des pistes à explorer pour se positionner dans un contexte mondialisé, à l’horizon 2030. Elle pense que le secteur peut devenir un segment du marché du luxe de demain, et donne aussi des clefs pour s’adapter aux évolutions du marché et de ses consommateurs.
En 2030, les millenials1 chinois seront-ils les premiers consommateurs de vin au monde ? Comment aborder cette cible ?
Christine Durroux : Les millenials représentent les enfants des baby-boomers, donc les consommateurs du futur. C’est vrai mondialement, pour tous les marchés. En Chine, il y a l’effet nombre et le fait qu’une large part de consommateurs se met à boire du vin. Il y a deux catégories de millenials : celle qui change son rapport au vin à table et celle dont la consommation vient en concurrence de la bière, des alcools forts ou de la mixologie. Cette dernière va s’orienter vers des moments de consommation hors repas : une consommation en apéritif ou en soirée, d’où le succès du rosé ou du champagne. La commu
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