Robots et high-tech dans les vignes : voie d’avenir ou fausse route ?

La stratégie De la ferme à la table souhaite favoriser les usages du numérique en agriculture pour accélérer la transition écologique. Une ligne que dénoncent les associations écologistes. Sur le terrain, les opinions sont moins tranchées entre vignerons bio et conventionnels.

La robotique peut diminuer le recours aux herbicides. Ici, une démonstration de travail du sol intercep en Beaujolais avec le robot Ted (Naio).

© I.Aubert/Pixel6TM

Robots, capteurs et big data vont-ils permettre d’accélérer la transition écologique de l’agriculture ? Pour l’Europe, la réponse est clairement oui.

Dans sa stratégie De la ferme à la table, la Commission européenne place l’agriculture de précision dans la liste des pratiques durables, au même titre que l’agroécologie, l’agriculture biologique ou l’agroforesterie. Une affirmation qui a été réitérée dans le plan de relance après la pandémie.

Cette vision paraît compatible avec celle du Copa-Cogeca1, qui veut garder une boîte à outils contre les nuisibles et contre les maladies, « mise au point en tenant compte des progrès scientifiques de pointe ». Ou encore avec la FNSEA, qui appelle à une stratégie « qui favorise les investissements innovants, en particulier dans le numérique ».

En revanche, elle a soulevé de fortes objections de la part des écologistes. « L’Europe doit s’engager dans un pacte vert, pas dans un pacte high-tech », soutient Benoît Biteau, agriculteur bio en Charente-Maritime et député européen (Europe Écologie-Les Verts).

« L’agriculture de précision est une fausse solution environnementale », renchér

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