Le palmarès 2020 du Focus Innovation, organisé conjointement par Dionysud, la Chambre d’Agriculture de l’Hérault et la Fédération des CUMA Gard Hérault, éclaire trois nouveautés, qui s’appliquent respectivement à la viticulture, la cave et la commercialisation.
Dionysud aurait dû se tenir du 3 au 5 novembre derniers à Béziers. Si la crise sanitaire a poussé les organisateurs à annuler l’édition 2020 du salon biennal du Grand Sud de la France, la mise en lumière sur papier et sur le web de l’offre exposants reste de mise. Dans ce cadre, l’organisation du ‘Focus Innovation’ a été maintenue. Mise en place à chaque édition, l’initiative distingue les matériels vitivinicoles les plus innovants présentés par les constructeurs exposants à Dionysud. Le jury est composé de 12 experts des chambres d’agriculture et des FDCUma du Gard et de l’Hérault, de l’Institut Français de la Vigne et du Vin, de l’ICV, CNEAP et MSA.
Nouveauté viticulture
Nouveauté Cave
La seconde innovation à avoir retenu l’attention du jury est un ensemble de deux nouvelles bondes connectées, commercialisées et imaginées par My Bacchus, start-up de solutions pour les chais. Baptisées Access et Evolution, ces bondes s’adaptent à différents supports de vinification : cuves, barriques et jarres. Access mesure la température du vin en deux points, à la surface et au cœur de la barrique, la hauteur de vide au-dessus du vin et plusieurs paramètres extérieurs comme l’hygrométrie, la température, et la pression atmosphérique grâce à des capteurs placés sur le dessus de la bonde. Le fondateur explique :
« Cela permet de cartographier son chai pour isoler les zones où la consume est plus forte ».
Dotée de capteurs supplémentaires, Evolution mesure en plus l’oxygène et le gaz carbonique dissous dans le vin.
Nouveauté Commercialisation
Le jury a décerné une citation à l’imprimerie Lithobru pour avoir développé deux techniques d’impression écoresponsables : la dorure et les encres seconde vie. Alors que les films de dorure sont généralement jetés après utilisation, bien qu’une une partie seulement ait été utilisée, Lithobru propose d’employer des films qui ont déjà servi. L’impression aléatoire, avec des manques, rend chaque étiquette unique. Lithobru réemploie aussi ses restes d’encres pantone pour composer de nouvelles couleurs et a sélectionné 12 papiers biosourcés dont certains lui sont livrés par des véhicules électriques. De quoi intéresser ses clients engagés dans la réduction des déchets.