Sont-ils plus ou moins présents ? Plus ou moins résistants ? De nouveaux pathogènes sont-ils apparus à la faveur d’un climat plus clément ? Qu’en sera-t-il d’ici 2050 ? Les chercheurs qui travaillent sur le sujet dressent des tendances mais restent très prudents.
Demander à un scientifique si le changement climatique a aujourd’hui un effet sur les maladies et les ravageurs de la vigne ressemble à jouer à « ni oui ni non ». « Aujourd’hui on ne peut pas dire “le changement climatique a un effet sur les maladies et les ravageurs” parce que nous n’avons pas forcément accès aux populations », affirme Agnès Calonnec, chercheuse à l’Inrae de Bordeaux au sein de l’unité Santé et agroécologie du vignoble (Save).
Plus de cycles pour eudémis
« La réponse n’est pas simple, ce n’est pas “oui” ou “non” », complète Sébastien Zito, climatologue en postdoctorat, lui aussi rattaché à l’Inrae de Bordeaux, mais au sein de l’unité Écophysiologie et génomique fonctionnelle de la vigne (EGFV). « Le changement climatique a des effets négatifs, positifs, ou peut même avoir des effets neutres. »
S’il est si compliqué de trancher,
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