Alors que s’est tenu à Saumur le 28 juin le congrès des Vignerons coopérateurs de France, Joël Boueilh, le président, évoque les enjeux forts pour le secteur viticole français et ses perspectives pour soutenir la filière dans un contexte dégradé.
Ancien président de la cave de Plaimont dans le Sud-Ouest et viticulteur à Saint-Mont dans le Gers, vous êtes à la tête des Vignerons coopérateurs de France (VCF) depuis octobre 2021, à la suite de Boris Calmette. Dans quel état d’esprit avez-vous présidé votre deuxième congrès à la tête des VCF ?
Joël Boueilh : La période que nous vivons est assez confuse et pleine de paradoxes.
Il y a à la fois, d'un côté, de l’anxiété liée aux difficultés sur les marchés du vin. Les tendances de consommation ne sont pas bonnes pour le marché français. Il nous faut comprendre d’où vient ce désamour, qui n’est pas nouveau et qui continue de s’amplifier et même de s’accélérer. Les solutions proposées face aux surstocks, notamment le lancement opérationnel de la distillation de crise, sont très attendues.
D’un autre côté, il y a de vrais espoirs. 2023 devrait correspondre à une belle r�
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