« Il ne faut pas se contenter du choix "facile" de l’irrigation »

Nathalie Ollat, ingénieure Inrae, fait partie des signataires de la tribune collective « Ne cédons pas à la tentation d’irriguer la vigne », parue dans « Le Monde » en octobre 2022.

Nathalie Ollat, ingénieure Inrae, fait partie des signataires de la tribune collective « Ne cédons pas à la tentation d’irriguer la vigne », parue dans « Le Monde » en octobre 2022.

Pour quelles raisons avez-vous souhaité contribuer à cette tribune sur l'irrigation de la vigne parue dans les colonnes du « Monde » ?

Nathalie Ollat : Il ne s’agit pas d’un plaidoyer borné contre l’irrigation, mais plutôt d'une invitation experte et insistante à ne pas se contenter du choix « facile » de l’irrigation. Le but est de lancer une alerte sur le long terme. Il est compréhensible qu’à court terme, certains vignerons se sentant démunis face au changement climatique souhaitent mobiliser l’irrigation. Mais il est impératif de ne pas s’arrêter là et de poursuivre le travail et la réflexion collective sur toutes les autres solutions qui peuvent permettre de continuer à cultiver la vigne sans apport d’eau supplémentaire. Dans le contexte du changement climatique, les besoins en eau de toutes les cultures et des êtres vivants augmentent. Le recours à l’irrigation est envisagé, d’abord pour sécuriser les rendements. En vigne, l’irri

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