À 200.000 € l’enjambeur, investir dans un robot viticole n’est pas à la portée de tous. D’autant plus si le parcellaire est morcelé : le déplacement du robot peut alors impliquer une logistique et un surcoût difficilement absorbables à l’échelle d’une seule exploitation. 17 viticulteurs champenois, situés sur les communes de Cuisles, Jonquery et Belval, viennent donc de créer une Cuma afin d’acquérir deux enjambeurs Bakus de chez Vitibot, livrés le 30 avril dernier. « Plutôt que de les acheter en individuel et de les déplacer d’une petite parcelle à une autre, là, les robots vont passer en une fois sur 17 parcelles mitoyennes », décrit Cédric Moussé, le président de cette Cuma baptisée « Terres de meunier ».
30 ha entretenus grâce aux deux robots
Tout équipés et dotés d’une cartographie, ces tracteurs autonomes ont chacun coûté 200.000 €. Leur acquisition en Cuma a permis de bénéficier d’une subvention de 50 % (40 % hors Cuma, NDLR). Du désherbage au labour sous le rang, ils vont assurer tout l’entretien du sol sur une surface de 30 ha. « Ils sont en développement sur de la rogneuse, de la prétailleuse et de la pulv�
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