17 vignerons champenois se partagent deux robots viticoles en Cuma

17 viticulteurs ont créé la première Cuma dédiée à l’achat de robots viticoles. Cette acquisition mutualisée était la plus pertinente compte tenu du niveau d’investissement nécessaire et de l’éclatement du parcellaire. 

Robots CUMA Terres de Meunier

Baptisée « Terres de meunier », la Cuma compte 17 viticulteurs dont les parcelles sont voisines les unes des autres. La création de la coopérative leurs a permis d'acheter ces deux Bakus de chez Vitibot. Chacun coûte 200.000 €.

© Cuma Terres de Meunier

À 200.000 € l’enjambeur, investir dans un robot viticole n’est pas à la portée de tous. D’autant plus si le parcellaire est morcelé : le déplacement du robot peut alors impliquer une logistique et un surcoût difficilement absorbables à l’échelle d’une seule exploitation. 17 viticulteurs champenois, situés sur les communes de Cuisles, Jonquery et Belval, viennent donc de créer une Cuma afin d’acquérir deux enjambeurs Bakus de chez Vitibot, livrés le 30 avril dernier. « Plutôt que de les acheter en individuel et de les déplacer d’une petite parcelle à une autre, là, les robots vont passer en une fois sur 17 parcelles mitoyennes », décrit Cédric Moussé, le président de cette Cuma baptisée « Terres de meunier ».  

30 ha entretenus grâce aux deux robots

Tout équipés et dotés d’une cartographie, ces tracteurs autonomes ont chacun coûté 200.000 €. Leur acquisition en Cuma a permis de bénéficier d’une subvention de 50 % (40 % hors Cuma, NDLR). Du désherbage au labour sous le rang, ils vont assurer tout l’entretien du sol sur une surface de 30 ha. « Ils sont en développement sur de la rogneuse, de la prétailleuse et de la pulv�

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