
Le géotextile développé par Arnaud Cheront peut être installé en quatre heures sur un hectare grâce à un tractoriste et deux opérateurs à pied.
© Arnaud CherontC’est parce qu’il en avait assez de respirer des odeurs de fumée lors des épisodes de gel qu’Arnaud Cheront a réfléchi à un moyen moins polluant de protéger les vignes contre les températures négatives.
« Mon bureau est dans le centre-ville de Beaune et en 2019 on a été littéralement enfumés par les bottes de paille brûlées avec de l’huile de vidange », se souvient celui dont l'activité principale consiste à aménager des centres de stockage de déchets.
Un effet igloo
Lui vient alors l’idée de s’inspirer du géotextile utilisé pour étanchéifier ces « gros trous » qu’il creuse un peu partout en France. « C’est une matière qui fait 2,5 mm d’épaisseur, très compacte, ce qui la rend antipoinçonnement. Même avec un marteau et un clou, on ne peut pas faire de trou », décrit l’entrepreneur.
Ce géotextile ne peut pas être pour autant utilisé tel quel au-dessus des vignes. Au risque de créer un « effet serre » qui déplairait à l’INAO. Arnaud Cheront développe donc un tissu plus fin, d'1,5 mm d’épaisseur, et lui associe un film en propylène pour éviter qu’il n’absorbe l'humidité. Placé deux jours avant l’é
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