Traxx : inutile de renouveler son parc outils
Commençons par le robot Traxx d'Exxact Robotics présenté dans sa version thermique diesel. En présérie depuis 2023, une dizaine d'exemplaires du robot enjambeur de 56 ch ont déjà été vendus.
Dans la limite d'un débit d'huile de 56 l/min, tous les outils hydrauliques de travail du sol peuvent être attelés. La consommation de GNR annoncée est de 3 l/h avec des interceps. Le débit de chantier est de un hectare en une heure et demi avec un écartement entre les rangs d'1,10 m.
Le prix du robot est de 150.000 euros. Exxact Robotics teste la pulvérisation cette année avec le Panel Jet de Tecnoma, des panneaux récupérateurs à jets portés.
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Naïo assume les risques
On ne présente plus le robot électrique Ted de Naïo ! Le constructeur propose désormais le concept d'autonomie augmentée. « Les viticulteurs peuvent utiliser Ted sans surveillance et sans transfert de responsabilité, assure Flavien Roussel de Naïo. Aucun risque n'est déchargé sur l'utilisateur. »
Concrètement, sur le terrain, Naïo vient sur l'exploitation pour identifier les zones compatibles avec l'autonomie augmentée. Certaines parcelles le seront dans leur intégralité, d'autres partiellement et certaines pas du tout. Cela dépend de leur configuration en regard notamment des routes et des chemins.
Une carte de géofencing est alors éditée, chargée dans le programme de Ted. Elle définit pour le robot des barrières virtuelles à ne pas dépasser. Dans l'espace autorisé, le robot n'a pas besoin de surveillance et se déplace au maximum à 2,2 km/h.
Pour en sortir, un opérateur doit être à proximité. L'application Smartphone de Ted permet à tout moment de savoir le temps qu'il lui reste avant de devoir revenir à la parcelle.
Yanmar : la pulvérisation en pente
Le constructeur japonais Yanmar a initialement positionné son robot chenillard pour vignes étroites YV01 sur la pulvérisation. L'engin est équipé d'une cuve de 200 litres et de 4 barres de 3 buses en jet porté avec assistance d'air électrique. Il peut traiter un rang et deux demi-rangs par passage.
Le robot thermique essence est doté d'un réservoir de 19 litres et d'un moteur de 25 ch. Selon le constructeur, il peut travailler dans des pentes allant jusqu'à 45 % et des dévers de 20 %.
Depuis fin 2023, YV01 peut accueillir des outils tractés de travail du sol grâce à un relevage hydraulique.
Trektor le polyvalent
Le robot Trektor permet, grâce à sa motorisation hybride, de réduire sa consommation de GNR de 60 % avance le constructeur Sitia.
L'attelage trois points, les relevages avant et arrière, les distributeurs hydrauliques et les prises électriques permettent d'emmener sur Trektor des outils variés.
Trektor se décline en 5 modèles à choisir selon l'écartement des rangs et la hauteur de palissage. Ce robot peut donc être interligne ou enjambeur selon la configuration des domaines.
Une trentaine de machines sont déployées sur le territoire en viticulture et en maraîchage.
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Icaro X4 : un robot et une alternative aux phyto
IcaroX4 est un robot interligne équipé de deux panneaux émettant des UV-C. Les rayons appliqués sur le feuillage apporteraient une efficacité contre le mildiou, l'oïdium et le botrytis. Pour atteindre cet objectif protecteur, le robot se déplace lentement, à moins de 2 km/h.
Il est associé à une station météo et à un OAD afin de programmer les traitements UV-C en fonction de la pression maladies.
IcaroX4, présenté par le constructeur italien Maschio Gaspardo, est un robot hybride doté d'un moteur thermique diesel et d'un réservoir de 70 litres. « Il peut travailler 4 jours de suite 24 h/24 sans recharge ni plein », avance l'équipementier.
IcaroX4 est utilisé en Italie avec une dizaine d'unités en circulation.
Comptez 150.000 euros pour le robot, les panneaux UV-C, la station météo et l'OAD.
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