Destruction partielle de l’enherbement dans la vigne, l’art du compromis

Beaucoup de domaines travaillent mécaniquement un interrang sur deux et laissent l’enherbement sur le second. Pour autant, le travail mécanique et partiel sur l’ensemble des interrangs enherbés offre des avantages. Le point sur cette pratique et les matériels associés.

Le Cultiplow d’Agrisem, équipé de dents Michel, qui assure l'entretien partiel de l'enherbement entre les rangs, associé à des lames interceps entre-roues, est présenté par Didier Vazel. Photos : O.Lévêque/Pixel6TM

Garder son enherbement sur tous les interrangs, sans qu’il ne concurrence trop sa vigne… Voici l’enjeu d’un travail superficiel du sol par des outils mécaniques adaptés. « En travaillant de petites zones de l’interrang enherbé, l’enjeu est de réduire la concurrence de l’herbe avec la vigne tout en gardant les avantages d’une couverture face au lessivage et à l’érosion, et avec de la portance », indique Perrine Dubois, conseillère à l’ATV49, lors d’une journée organisée dans le cadre du projet Climatveg, au Domaine des Deux Moulins, en juillet dernier.

Techniquement, un premier passage mécanique devra être réalisé une fois les sols ressuyés, quinze jours avant le débourrement, puis deux à trois passages pourront être opérés jusqu’à la fin juin. Ensuite, selon l’état de sécheresse des sols, des passages complémentaires pourront avoir lieu. « L’idée est de travailler tous les interrangs de la même façon, pour éviter que la vigne ne soit schizophrène et puisse avoir un comportement identique sur ses deux côtés. Autre avantage, pouvoir jumeler des outils de travail du cavaillon, gérer de la même manière l’entreti

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