La souplesse et le confort durant l’activité réelle sont les critères prioritaires dans l’adoption d’un exosquelette, plus que sa faculté à réduire la pénibilité : c’est ce qu’indiquent les premiers résultats de l’enquête de la MSA Languedoc commencée l’an dernier.
« Nous avons souhaité conduire une étude sur les exosquelettes car c’est un sujet qui revenait souvent dans les sollicitations des viticulteurs et parce qu’il y a des situations, en appellation par exemple, où les stratégies d’évitement comme la taille rase de précision ou le fait de monter les pieds plus haut ne sont pas autorisées », indique Éric Argiolas, conseiller prévention des risques professionnels.
Trois modèles testés
Débutée en janvier 2023, l’étude va durer jusqu’en mars 2025. 33 personnes de 18 à 65 ans y participent, dont 18 % de femmes et 73 % de salariés (dont un tiers de permanents) dans des domaines de l'Hérault et du Gard.
La première année, chacun a pu essayer trois modèles, adaptés à sa taille, durant trois semaines : avec des tiges en fibre de verre (d’un poids de 2 kg), des ressorts encapsulés (1,9 kg) ou des sangles s
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