5 000 clients par an au caveau, le local en vogue

Il y a 20 ans, nous avions rencontré Pascal Oury, vigneron champenois qui avait migré en Moselle pour reconstituer un vignoble, en pionnier du renouveau de l’appellation moselle. Depuis, Angélica Oury et son compagnon Cédric Benoît poursuivent l’œuvre engagée par Pascal Oury et Andréa Schreiber, avec un domaine qui ne connaît pas les problématiques de demande, tant il a pignon sur rue.

À la faveur de nombreux facteurs conjuguant l’intérêt des consommateurs pour le local, le réchauffement climatique, l’attachement aux valeurs identitaires du terroir, le vignoble de Moselle jouit d’une belle dynamique. La totalité des vins des 80 ha, sur les 700 ha que compte l’aire de l’appellation, est écoulée pratiquement localement à des prix forts raisonnables. On est loin, certes, des 40 000 ha que comptait la Lorraine avant la guerre de 1870 et avant le phylloxéra, mais les potentiels de terroirs sont intacts.

Une histoire de terroirs

Sur les faciès marno-calcaires du Bajocien, similaires à ceux de Gevrey-Chambertin, bien heureux sont les pinots noirs qui s’y épanouissent. Et pour peu que le vigneron s’adonne à peaufiner les polyphénols des pellicules, le

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