Bien clarifier pour mieux filtrer

Un vin mal clarifié par décantation naturelle peut être difficile à filtrer correctement par la suite.  Photo : L. Theeten / Pixel Image

Une filtration maîtrisée s’anticipe dès la phase de décantation naturelle du vin. C’est la conclusion d’une conférence bourguignonne et d’une étude bordelaise récentes.

Le 7 février dernier, l’Union des œnologues de France organisait le 16e Forum œnologique de Davayé (Saône-et-Loire) consacré notamment à l’optimisation de la filtration des vins. Au lycée viticole de la commune du Mâconnais, s’étaient donné rendez-vous quelques-uns des meilleurs spécialistes français de la question.

L’occasion de vérifier que les pistes de recherche et les pratiques de terrain aboutissent au même constat. À savoir qu’un suivi de la clarification naturelle du vin s’impose comme la condition sine qua none d’une filtration réussie. Pourtant, cette étape d’élaboration est trop souvent négligée par les opérateurs, par manque de temps ou par méconnaissance des réactions à l’œuvre.

De moins en moins de sédimentations naturelles

Présent ce jour-là, l’œnologue-conseil girondin Hervé Romat. Il participe depuis 2012 à une expérimentation en partenariat avec l’IFV Bordeaux-Aquitaine et la chambre d’agriculture, intitulée « Approche de la cla

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