Dans l’objectif de clarifier son offre, la profession des vins d’Alsace a décidé de rendre obligatoire l’étiquetage des mentions relatives à la sucrosité telles qu’elles sont définies par le règlement européen. Une mesure qui devrait être effective en 2020.
«Les vins d’Alsace ont une acidité élevée capable de modifier la perception d’un vin et de le faire paraître sec alors qu’il ne l’est pas du tout par rapport à la définition analytique », analyse Frédéric Bach, directeur de l’Association des viticulteurs d’Alsace (Ava). Cette particularité permet la production de grands vins d’appellations alsaciennes, mais les consommateurs pointent un manque de clarté.
« La remarque qui revient souvent est : les vins d’Alsace posent problème, car on ne sait jamais ce que l’on va trouver dans la bouteille. Est-ce que ce sera sec, demi-sec, doux ou moelleux ? », explique le directeur de l’Ava.
Une échelle de sucrosité
La profession des vins d’Alsace se refuse à encadrer les conditions de production par des normes analytiques sur les sucres. « Nous ne pouvons pas dire : “À partir de demain, tous les rieslings devront être secs au re
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