
La bonne gestion de l’eau au chai est essentielle, pour permettre des économies et limiter les pollutions, sans remettre en cause l’hygiène. Pour cela, la mise en place de bonnes pratiques, l’optimisation des procédés et la formation du personnel semblent être la clé, comme évoqué lors
du dernier colloque Euroviti au Sival.
« Dans la filière viticole, la plus grosse utilisation d’eau correspond à la gestion de l’hygiène dans les chais », a introduit Pascal Poupault de l’IFV d’Amboise lors du dernier colloque Euroviti au Sival 2019. « Le risque de contaminations microbiennes est d’ailleurs plus élevé aujourd’hui, en lien avec des maturités plus poussées et des pH plus élevés », note-t-il au passage. Les enjeux sont clairs : limiter la consommation d’eau et réduire les effluents. « Si le coût du mètre cube d’eau a augmenté ces dernières années, de 1 à 2,50 euros en moyenne, il reste assez faible, pour représenter moins d’un centime par col », évoque Jean-Michel Desseigne de l’IFV Rhône-Méditerranée, qui complète : « C’est surtout le coût des traitements des effluents lié aux contraintes réglementaires
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