Avec le changement climatique, il arrive plus fréquemment de vendanger des baies flétries, donc plus concentrées. Les vins présentent alors des taux d’alcool et des caractéristiques acides élevées, qui peuvent être limitants pour la réalisation de la FML.
De 2018 à 2021, Fanny André, ingénieure agro-oenologue, et Nathalie Uscidda, directrice du Centre de recherche viticole de Corse, ont testé 5 souches de bactéries lactiques sur des vendanges de sciaccarellu :
- B7 direct ;
- Vitilactic F ;
- Lalvin VP41 ;
- Lactoenos 450 ;
- FML Expertise Viva.
Quels que soient le millésime et le mode d’inoculation (fin FA ou co-inoculation 24 heures après levurage), les fermentations malolactiques se sont toutes achevées.
La bactérie Lactoenos 450 est systématiquement la plus lente. Vitilactic F et Lalvin VP41 semblent être les plus rapides.
Aucune différence significative n’a été mise en évidence concernant les teneurs en composés phénoliques, en esters fermentaires, en alcools supérieurs et en amines biogènes dans les vins finis, dans les conditions de l’expérimentation.
>>> Pour en savoir plus sur cette étude du CRVI en partenariat avec FranceAgrimer : Sciaccarellu issus de vendanges flétries suite au changement climatique - Influence de différentes bactéries, ensemencées en co-inoculation ou non, sur la maîtrise de la fermentation malolactique et les caractéristiques du vin