Plantes invasives très présentes dans les parcelles de vigne, les érigérons de Sumatra ou du Canada sont régulièrement accusés de conférer de mauvais goûts dans les vins lorsque leurs graines et/ou leurs fleurs se retrouvent mélangés à la vendange. Info ou intox ? Le laboratoire Dubernet a pu vérifier que les graines et les fleurs des érigérons macérées produisaient bien des terpènes en quantité si importante que leur odeur pouvait être désagréable. Pourtant, des essais de l’Institut rhodanien sur le millésime 2021 tendraient plutôt à prouver qu’ils n’impactent pas les vins finis.
Quatre lots de raisin ont été vinifiés après avoir été récoltés manuellement ou mécaniquement, en présence ou non d’érigéron. Les moûts et les vins (trois rouges et un rosé) ont ensuite été analysés en laboratoire. Résultats : plusieurs terpènes sont bien présents dans les moûts, notamment dans la modalité vendangée à la machine, mais très peu subsistent après fermentation et élevage. Seul le linalol dépasse le seuil de perception de 25 µg/l.
Plus de détails : https://www.institut-rhodanien.com/article/erigeron-les-terpenes-mis-en-cause-disparaissent-ils-dans-le-vin