
Du faible taux de sulfites à l’impasse totale, il n’y a qu’un pas dans le travail de vinification. Un pas simple pour certains, périlleux pour d’autres, voire carrément inenvisageable en fonction des cuvées projetées. Témoignages.
Un vin sans sulfites n’est pas un vin « nature », cette notion étant par ailleurs dépourvue de cadre réglementaire. C’est, plus simplement, un vin pour lequel on a décidé de ne pas ouvrir le flacon d’anhydride sulfureux. Et pour son élaboration, on ne s’interdit pas l’emploi de levures sélectionnées, la réalisation d’une filtration ou d’un collage. Le degré de liberté du vigneron reste donc élevé, à quelques précautions près…
Ils l’ont baptisée « Sans filet » !
Leur cuvée a trouvé le nom idéal : « Sans filet ». Valérie Ibanez et son mari, qui la commercialisent sous le label languedocien du Domaine de Roquemale (12 ha), n’en sont pas peu fiers. Fiers du nom, qui illustre à merveille les risques, et donc les précautions, liés à l’élaboration d’un vin sans sulfites. Et fiers du vin lui-même, un assemblage de grenache et de cinsault, provenant d’une vieille parcelle désormais déd
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?