Ils vinifient du champagne dans des fûts de chêne ou des amphores

Depuis les années 1990, les cuves en inox sont devenues majoritaires en Champagne, appréciées pour leur neutralité en termes de goût et leur facilité de nettoyage. Mais depuis une dizaine d’années, certains vignerons champenois ont repris l’usage des fûts de chêne, voire des jarres, à la recherche de complexité et d’une plus grande variété aromatique.

Si certaines maisons de Champagne, comme Bollinger ou Krug, n’ont cessé de vinifier leurs jus en fûts de chêne, donnant des champagnes de caractère, vineux, certains vignerons et maisons redécouvrent et testent les méthodes « historiques » de vinification en fûts ou en jarre, comme le champagne Henri Giraud à Aÿ et le champagne G. Richomme à Barbonne-Fayel dans le sud-ouest marnais.

Installé sur 11 hectares dans les coteaux sézannais, le champagne G. Richomme cherche à mettre en valeur la typicité du terroir de craie et de marnes. C’est à la demande d’une certaine clientèle et en découvrant le travail d’autres vignerons que le trio composé de Christophe Richomme, Florence et Laurent Collet, s’est lancé en 2013 dans la vinification en fûts de chêne, puis en jarres de terre cuite

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