
Le tartre n’adhère pas de la même façon sur toutes les parois de cuves en Inox. « Cela dépend notamment de la rugosité de l’Inox choisi », remarque Didier Salin, cadre technique chez Serap Industries, constructeur de cuves basé en Mayenne. Dans le secteur vinicole, outre les classiques Inox 304 l (pour vins rouges) et 316 l (pour vins blancs et rosés), dont les tôles sont laminées à froid, l’entreprise vend des contenants en Inox recuit brillant. Leur grain est plus fin, donc moins rugueux, comportant donc moins de microsillons.
La rugosité en Ra de l’Inox recuit brillant est d’environ 0,1 micromètre, alors que celle des Inox 304 l et 316 l est comprise entre 0,2 et 0,4 micromètre. « Plus la surface est lisse, plus le tartre sera facile à décrocher », reprend Didier Salin. D’où une économie d’eau lors du process de détartrage. La précision n’est pas anodine. En effet, ces cuves en Inox recuit brillant, à l’instar des autres cuves à grain lisse comme les Inox poli miroir ou poli vinicole, sont plus coûteuses que celles en Inox laminé à froid. « Comptez un supplément d’environ 1 000 euros pour une cuve de 50 hl en Inox recuit bril
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