La stabilisation éco-sélective doit-elle être autorisée pour les vins bio ?

L’électrodialyse rebaptisée « stabilisation éco-sélective » par ses concepteurs (l’Inrae et Oenodia) n’a pas été retenue parmi les méthodes de stabilisation tartrique autorisées en bio dans l’Union européenne.
Si vous pensez que cette technique devrait être autorisée, vous pouvez signer une lettre collective de soutien sur
docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdntY05Ma2Ic87exESzsw7BcPPpifHfpuuGS4CjjxqRPSRB0w/viewform.

Les Vignerons indépendants de France se sont joints aux signataires.

Une pétition a été aussi mise en ligne à l’attention des députés européens sur change.org par Oenodia, le fabricant et Gemstab, qui propose la prestation de service. « Depuis 1994 et notre premier brevet, nous avons énormément progressé », soutient Yannick Le Gratiet, directeur d’Oenodia. Selon lui, la stabilisation éco-sélective ne consomme que 5 l d’eau et 0,2 kWh par hl de vin traité, génère un coproduit valorisable (les cristaux de tartre), n’ajoute aucun additif et respecte les vins.
Cette technique est déjà autorisée pour les vignerons bio aux États-Unis.