
Depuis 2002, la consommation mondiale de rosé ne cesse de croître et la France, premier producteur mondial, tire son épingle du jeu grâce aux exportations de rosé premium. La stabulation à froid des jus et des bourbes est la technique provençale pour cette montée en gamme.
Premier producteur mondial de rosé, avec 7 millions d'hectolitres en 2019, la France est aussi premier exportateur mondial en valeur, avec une moyenne à 3,70 € les 75 cl, selon l’observatoire mondial du rosé FranceAgriMer (2019). Un positionnement sur le haut de gamme à l’export où le consommateur recherche le style « Provence » comme l’explique Matthias Bougreau, chef de projet technologie, microbiologie, intrants et conservation au Centre du rosé : « Il y a une attente de complexité des arômes, qu’ils soient fermentaires, thiolaires ou variétaux. Une recherche de structure », sans oublier l’attrait pour les vins clairs, typiques en Provence, même si « la couleur foncée n’est pas synonyme de lourdeur », ajoute-t-il.
Une tendance qui peut encourager les vignerons à s’engager dans la stabulation à froid des jus et des bourbes fines pour « différents types de
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